dimanche 20 juin 2010
Aux Feuillantines
Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants.Notre mère disait: jouez, mais je défends
Qu'on marche dans les fleurs et qu'on monte aux échelles.
Abel était l'aîné, j'étais le plus petit.
Nous mangions notre pain de si bon appétit,
Que les femmes riaient quand nous passions près d'elles.
Nous montions pour jouer au grenier du couvent.
Et là, tout en jouant, nous regardions souvent
Sur le haut d'une armoire un livre inaccessible.
Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fimes pour l'avoir,
Mais je me souviens bien que c'était une Bible.
Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire!
Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et dès le premier mot il nous parut si doux
Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.
Nous lûmes tous les trois ainsi, tout le matin,
Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain,
Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.
Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux,
S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux,
De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.
lundi 14 juin 2010
Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !
Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.
Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !
Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.
Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !
vendredi 11 juin 2010
Inspiré d'anciennes techniques d'hydrothérapie du XIXe siècle, le packing a été importé des Etats-Unis – où il n'a désormais pratiquement plus cours – par le psychiatre américain M.A.Woodbury dans les années 1960-1970. Son principe ? Un enveloppement du corps qui permettrait de calmer les angoisses d'anéantissement, fréquentes chez les autistes. Le patient est enveloppé jusqu'au cou dans des serviettes trempées dans l'eau froide (autour de 10 degrés), puis recouvert d'un drap sec, d'un tissu imperméable permettant un réchauffement rapide et de deux couvertures chaudes. Chaque séance dure entre quarante-cinq et soixante minutes, en présence des soignants. Le saisissement produit par le contact avec les linges froids, puis l'apaisement suite au réchauffement progressif du corps, procureraient un apaisement immédiat.
mercredi 2 juin 2010
Faites du sport
je suis allée à la salle de sport et c'est super, ça m'a fait un bien fou. J'ai adoré, autant dire. Il faut que je garde le rythme. Je m'en veux de ne pas tenir très longtemps, d'arrêter recommncer sans arrêt...
Courage !
Courage !
Inscription à :
Articles (Atom)